Conseil-Diétetique
Mes Résolutions Diététiques Pour L'année 2021
Comment Avoir Du Sperme De Qualité Grâce à Une Alimentation Saine
Les Bonnes Habitudes Pour Réussir Nos Projets
Les dangers de la malboufe
Les dangers de la malboufe!!
La malbouffe est aussi toxique que la drogue !!!
Manger bien c'est certainement la meilleure façon d'être et de rester en forme. Malheureusement les fruits, les légumes, le poisson etc... Bref manger varié coute cher. Les burkinabés sont obligés de faire des choix de plus en plus difficiles, d'où la malbouffe.
il ne faut pas mettre tout sur le dos de la malbouffe non plus...d'autres facteurs entrent en jeu....c'est tout une question de quantité....c'est l'excès qui est néfaste (de quoi que ce soit d'ailleurs) et à mon avis, il vaut mieux manger un hamburger que de se gaver de pommes, soit disant parce que c'est 'bon pour la santé'...car je pense qu'il faut prendre en compte la notion de comportement alimentaire...C'est l'accumulation d'excès sur un long terme qui sera mauvais donc il ne faut pas trop dramatiser tout ça!!!!
Entre l'excès de graisses qui provoque des infarctus, l'excès de sel une HTA ou une insuffisance rénale, et l'excès de sucre un diabète, la malbouffe est responsable de maladies graves et potentiellement mortelles.
La malbouffe est l’un des fléau de notre époque, surtout chez les jeunes et cela n’est pas sans danger pour notre cerveau expliquent des chercheurs américains
Le « junkfood » ou malbouffe est l’un des fléaux de notre société actuelle, et elle est encore plus parlante chez les jeunes qui se nourrissent de kebabs, hamburgers et autres panini très en vogue dans nos villes. Aujourd’hui il est bien plus facile de trouver un vendeur de panini qu’un vendeur de fruits et légumes…
Pourtant cette malbouffe à haute dose à de graves conséquences sur la santé de ceux qui en usent et en abusent, jusqu’à l’addiction parfois. Trop sucrés, trop salés, pauvres en apports en fibres et en vitamines et évidemment bourrés de produits chimiques. Il faudrait en consommer le moins possibles mais ça nous le savons depuis longtemps…
Les dangers de la malboufe..
Aujourd'hui, la plupart des aliments sur notre table sont transformés, c'est-à-dire qu'ils sont passés par un processus industriel, tandis que notre consommation de produits frais, elle, baisse. Mais le consommateur, dans tout cela, risque-t-il de tomber malade ?
Quels sont les effets de la malboufe?
De plus en plus les spécialistes de l’alimentation accusent la nourriture industrielle d'être trop grasse, trop sucrée, trop salée et trop pauvre en fruits et légumes frais. La malbouffe serait, pour certains, responsables de ces chiffres alarmants : 8 millions d'obèses, plus de 500 000 insuffisants cardiaques, 10 millions d'hypertendus, plus de 2 millions de diabétiques et 25 % de cancers liés à une mauvaise alimentation dans le monde.
Cependant l'excès de gras, par exemple, augmente directement le risque des maladies cardio-vasculaires. Le cholestérol bouche les artères et peut provoquer un infarctus. Pourtant, un adulte sur cinq présente un taux de cholestérol sanguin supérieur à 2,5 g par litre. Ainsi l'excès de sel, quant à lui, augmente le risque d'avoir de l'hypertension artérielle ou une insuffisance rénale, alors que l'excès de sucre accroît celui d'avoir un diabète sucré. Et lorsqu'il est associé à un manque d'activité physique, c'est l'obésité qui guette.
Plusieurs autres maladies sont liées à notre mauvaise alimentation, le manque de vitamines et de sels minéraux. Une carence en vitamine D et en calcium aggravent la perte de densité osseuse et peut ainsi entraîner l'ostéoporose.
A l'inverse, de nombreuses études rapportent le rôle protecteur des fruits et des légumes contre plusieurs cancers. Une alimentation qui n'est donc pas assez variée, qui manque de fibres, augmente le risque de cancer, notamment les cancers digestifs. Cependant entre malbouffe ou légumes, certains ont fait leur choix…Ainsi Quand on n’aime pas les légumes, le repas devient vite un régal de produits transformés, avec beaucoup d’huile, de sucre et de sel…
Aujourd’hui, des scientifiques de l’université de Yale (États-Unis) nous expliquent également, dans ce rapport, qu’un régime trop riche en graisses et en glucides provoque une inflammation d’une partie du cerveau (l’hypothalamus), en seulement trois jours… Les chercheurs ont en effet découvert que des modifications structurelles se produisaient parmi les cellules microgliales. Il faut rappeler également qu’une consommation quotidienne de « malbouffe » présente de nombreux risques comme…
Surpoids – Obésité
Aujourd’hui au Burkina Faso, il y a des jeunes qui sont déjà en surpoids voire en obésité. Ce n’est pas un secret, le junkfood est très riche en graisses de toutes sortes et va donc venir s’installer insidieusement dans le corps de nos ados. Qui plus est, ces adolescents ne sont pas très enclins à se dépenser physiquement et n’élimineront pas les graisses accumulées par des repas trop fréquents au fast-food du coin !
Les maladies cardiovasculaires :
Les graisses saturées contenues dans la malbouffe empêchent le fonctionnement normal des artères et finissent par les boucher. Une étude menée par des chercheurs de l’Institut de Cardiologie de Montréal en 2012 montre que les artères se dilatent 24% moins bien après un repas de malbouffe. Le sang coagule donc plus facilement, forme des caillots qui bouchent les artères et entraînent au mieux un accident cardiaque se résolvant par la pose de stens dans les artères, au pire par une crise cardiaque fatale !
Le diabète
Des chercheurs ont inventé un "pansement électrique" pour prévenir les infections
Les repas servis dans ces restaurants sont souvent trop riches en graisses et en sucres, cela peut provoquer des désordres métaboliques dont le diabète. En ingérant trop de sucre, l’organisme ne produit plus assez d’insuline pour réguler le taux de glycémie. Le diabète se dévoile en général vers 40 ans mais touche malheureusement de plus en plus d’enfants et d’adolescents « victimes » de leur époque et donc de la malbouffe.
L'hypertension artérielle:
En plus du gras et du sucre, les repas sont souvent également chargés en sel, ce qui augmente la pression du sang, détériore les parois des vaisseaux sanguins et donne de l’hypertension.
Les risques du cancer:
Tous les facteurs énoncés ci-dessus peuvent à terme provoquer le cancer de certains organes comme la prostate, le pancréas, l’intestin ou l’utérus. En affaiblissant l’organisme par le manque de vitamines, protéines ou encore fibres dont ces en-cas sont souvent dépourvus.
LES CONSÉQUENCES DE LA MALBOUFFE SUR LE CERVEAU
Obésité, insuffisance cardiaque, hypertension, diabète et même cancer. La malbouffe est aujourd'hui accusée de tous les maux. Et aujourd'hui, les scientifiques affirment même qu'elle peut avoir des conséquences sur le fonctionnement du cerveau.
Lorsque nous avalons des chips, un hamburger ect.., différentes zones de notre cerveau se met en branle.
Notre cerveau pris dans un cercle vicieux
C'est d'abord notre système de récompense qui s'active. Notre cerveau libère de la dopamine... à forte dose. C'est elle qui nous procure ce sentiment de bien-être que nous connaissons bien. L'ennui, c'est que notre cerveau, se sentant submergé, peut avoir tendance à créer de nouveaux récepteurs à dopamine. Résultat : pour atteindre un même niveau de plaisir, nous aurons besoin de manger toujours plus de fast food. Sous l'action du sucre, c'est ensuite notre hippocampe qui s'enflamme. Or, l'hippocampe est le siège de la sensation de satiété. Lorsqu'il est attaqué, il n'a plus de cesse que de nous envoyer des signaux de faim. Là encore, un véritable cercle vicieux !
La malbouffe s’attaque aux cerveaux des enfants
Le cortex préfrontal joue un rôle majeur dans le contrôle de nos impulsions. Et celui-ci n'arrive à maturité qu'aux alentours de l'âge de 20 ans. Or, des expériences menées sur des rats le montrent, consommer du sucre à outrance peut altérer le développement du cortex préfrontal. Des adultes ayant bu des sodas en quantité dans leur enfance et leur adolescence pourraient ainsi présenter des difficultés à suivre les règles.
Entre bêtise et tristesse
La malbouffe peut également nous rendre idiots, au sens propre du terme. Car avaler cheeseburgers et pizzas à longueur de temps nuit à la plasticité du cerveau, indispensable à la création de nouveaux souvenirs et à l'apprentissage. Et la malbouffe, quoi qu'on en dise, nous rend finalement tristes. Comment ? En réduisant le taux de fabrication de nouveaux neurones par l'hippocampe. Des recherches ont en effet établi un lien entre un nombre réduit de jeunes neurones et des maladies neurologiques telles que la dépression. Parce que manger gras et sucré nous remonte momentanément le moral, nous avons tendance à manger de plus en plus gras et de plus en plus sucré. Un comportement qui, en fait, nous rend encore plus tristes. Un cercle vicieux de plus à mettre à l'actif de la malbouffe !
Comment lutter contre les effets de la malboufe.
La bonne nouvelle est que la tendance peut être inversée. En mangeant davantage de fruits et de légumes, riches en antioxydants, nous combattons les inflammations initiées par la malbouffe. Les poissons et les avocats par exemple, quant à eux, dopent le taux de fabrication de nouveaux neurones. Et l'exercice physique a un effet positif sur la neuroplasticité du cerveau.
Des conseils pour retrouver une bonne alimentation
Quand on a pris de mauvaises habitudes avec les chips, les pizzas et les sucreries, la consultation avec une diététicienne peut aider à retrouver progressivement les repères qui permettent d'avoir une bonne alimentation.
Au final pas de morale guerrière dans cet article juste une mise en garde pour les plus jeunes (et les plus vieux aussi) qui pensent que manger rapidement et que ce genre de nourriture n’a pas d’influence sur leur santé… Dans l’immédiat peut-être mais dans dix ou vingt ans, rien n’est moins sûr !
Merci de me lire!!!
#Diétetiquement
#Yas'Mine Diet
Comment Debuter la Diversification Alimentaire Chez Le Bébé à 6mois
COMMENTDÉBUTERLADIVERSIFICATION ALIMENTAIRE ?
Et puis voilà. Il va bien falloir se décider à introduire de nouveaux aliments, d’ailleurs plus pour la découverte de nouveaux goûts et de nouvelles textures que pour des raisons nutritionnelles car le lait maternel ou infantile qu’il consomme en quantité importante (environ 800 ml par jour de la naissance à -5-6 à mois – puis environ 500 ml par jour de 5 à 12 mois) couvre à lui tout seul au moins 70% de ses besoins nutritionnels.
ALORS,PARQUOICOMMENCER ?
Tout d’abord rassurez-vous. Débuter la diversification alimentaire ne repose pas sur des règles strictes définissant la nature, la quantité et le moment précis d’introduction des aliments.
Celle-ci doit reposer sur le bon sens et l’écoute des réactions de l’enfant. De plus, ces notions diffèrent d’un pays à l’autre et les enfants s’en portent tout aussi bien. Donc, pas d’inquiétude, tout ira bien.
A partir de 6 mois vous avez le temps pour introduire peu à peu toutes les familles d’aliments. En effet, à un an, un enfant est capable de tout digérer, même des légumes secs à condition qu’ils soient en purée (privilégier la purée , très digeste).
À PARTIR DE QUEL ÂGE DÉBUTER LA DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE ?
Mais commençons par le commencement, entre l’âge de 5 et 6 mois révolus (l’OMS recommande un allaitement exclusif jusqu’à 6 mois révolus).
Pourquoi pas avant ? Parce que ce n’est qu’après le 5ème mois que la déglutition volontaire se met en place. L’alimentation peut alors s’épaissir et l’on peut lui faire découvrir la cuillère (que vous proposerez tiède et de petite taille ; pensez au choc de la transition d’avec le sein et la tétine, bien mous et bien chauds).
Vous pouvez donc commencer par un peu de céréales infantiles dans les biberons de lait du matin et du soir pour les rendre un peu plus rassasiants. Ceci permettra à l’enfant d’attendre son prochain petit repas du déjeuner et du petit déjeuner après une nuit que je vous souhaite calme. Vous pouvez ajouter progressivement, une puis deux cuillères à café pour 100 ml de lait. Ce sera le précurseur du pain qu’il mangera par la suite au petit-déjeuner.
LES LÉGUMES POUR DÉBUTER LA DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE
Tous les légumes peuvent lui être donnés à l’exception, des choux, des choux-fleurs, des poivrons qui sont difficiles à digérer et qui pourraient favoriser la production de petits gaz, sources de ventre ballonné et inconfortable. Pas de légumes secs non plus avant 15 mois.
En revanche, n’hésitez pas à vous lancer dans des purées créatives ou des petites soupes un peu épaisses, en y mettant un peu de pommes de terre pour qu’elles soient plus homogènes et onctueuses.
Commencez par une belle cuillère à soupe de purée de légumes au déjeuner (repas le plus important de la journée). Il tétera le contenu de la cuillère et vous lui ferez terminer son repas par le sein ou le biberon de lait.
Vous augmenterez ensuite peu à peu la quantité de purée en fonction des réactions de l’enfant. S’il refuse, ne pas insister et lui donner son biberon de lait. Il suffit d’attendre que votre enfant soit prêt à accepter cette nouveauté de goût et de couleur. Ainsi resollicitez le quelques jours après. Il n’y a pas d’urgence. Au demeurant, il est souhaitable de lui faire découvrir le goût de chaque légume séparément.
Cependant concernant la fréquence d’introduction, tout dépend des réactions de votre enfant. S’il est « facile », vous pouvez quasiment lui faire découvrir un nouveau légume par jour. Si, en revanche, il est plus « craintif » envers la nouveauté, consolidez ses sensations en maintenant le même légume pendant 2 à 3 jours.
LES FRUITS
Concernant les fruits. Vous pourrez également les introduire assez tôt, vers 5 à 6mois. Ils ont un goût sucré. Ils seront donc assez facilement acceptés. Vous pourrez les lui proposer en compote, ou crus bien mûrs et écrasés.
Il ne faut pas sucrer les compotes. A signaler qu’elles ne le sont quasiment pas quand elles sont en petits pots pour bébés. Vous pourrez en donner au repas du soir, avec le biberon. Vous pouvez aussi intervertir avec les légumes. Il n’y a pas de règles précises.
LES PROTÉINES
Ensuite, entre 6 et 7 mois, vous pouvez commencer à introduire un peu de viande ou poissons ou de l’œuf.
Commencer par une cuillère café de viande ou de poissons bien cuits et mixés. Ensuite, vous pourrez augmenter progressivement la quantité de viande ou de poisson de telle sorte qu’à un an l’enfant ne mange pas plus de 20 g de ces aliments à un seul repas par jour (ou un demi œuf).
LES MATIÈRES GRASSES POUR DÉBUTER
LA DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE
Beurre et huiles peuvent être introduits dès l’âge de 6 à 7 mois, car ils sont indispensables au bon développement du cerveau de bébé (entre autres). Une petite pointe de beurre dans la purée et une petite cuillère à café d’huile d’olive ou de colza dans les petits plats faits maison, et ce sera très bien…
UN JOURNÉE TYPE POUR UN BÉBÉ DE
6MOIS
Petit-déjeuner : lait maternel ou un biberon de lait de suite avec 3 à 4 cuillères à café de céréales infantiles.
Déjeuner : 2 à 3 cuillères à café d’une purée de légumes suivie du biberon de lait maternel ou lait de suite.
Goûter : lait maternel ou biberon de lait de suite
Dîner : 2 à 3 cuillères à café de compote et biberon de lait de suite (ou sein).
Si l’enfant prend 4 biberons par jour, ils peuvent faire entre 150 et 200 ml de lait. Il vous fera comprendre si les quantités sont adaptées à sa faim.
UNE JOURNÉE TYPE POUR UN BÉBÉ DE 6 À 7MOIS
Petit-déjeuner : lait maternel ou un biberon de lait de suite avec 3 à 4 cuillères à café de farines infantiles
Déjeuner : une purée de légumes ou un petit pot de légumes avec une cuillère à café de viande ou poisson mixés. Finir le repas avec une petite compote ou un fruit cru bien mûr et mixé, si besoin est.
Goûter : lait maternel ou biberon de lait de suite.
Dîner : une purée de légumes. Pas de viande, ni poisson ni œuf (il les a eus au déjeuner). Terminer par une petite compote ou un fruit frais mixé. Si l’enfant tient à son biberon du soir, on peut lui en donner une petite quantité.
Concernant les volumes de lait dans les biberons, et si l’enfant n’en prend que deux (l’un au petit-déjeuner et l’autre au goûter), ils peuvent être un peu volumineux : compter 200 à 250 ml par biberon.
De plus votre enfant a besoin d’au moins 500 ml de lait infantile par jour (ou de lait maternel) ; ce volume est nécessaire pour couvrir 70% de ses besoins nutritionnels. En effet, les autres aliments sont en trop petites quantités pour représenter un apport nutritionnel significatif. Ils sont surtout là pour l’éveil aux goûts et aux saveurs.
Les pièges à éviter pour réussir la diversification alimentaire de bébé
-Eviter de diversifier trop tôt
Jusqu'à 6 mois, le lait maternel (idéalement) ou le lait premier âge sont adaptés à la physiologie du tout-petit et couvrent parfaitement ses besoins. Avant cet âge, il est inutile de donner à un nourrisson une autre nourriture que le lait maternel.
Comme son appareil digestif et la barrière immunitaire intestinale sont immatures, le risque de sensibilisation aux principaux allergènes alimentaires est réel. Le danger est plus grand encore si le tout-petit présente un terrain atopique, c'est-à-dire s'il souffre d'eczéma ou si l'un de ses deux parents est allergique.
De plus, la coordination musculaire qui permet à la langue de faire passer les aliments de l'avant à l'arrière de la bouche n'est pas encore parfaite : le bébé repousse vigoureusement avec sa langue les aliments solides ou pâteux.
Pour toutes ces raisons, les médecins recommandent de commencer à diversifier les aliments vers 5 mois. Pour un tout-petit ayant un terrain allergique, cette étape est repoussée : on attend 6 mois révolus.
- Ne pas abandonner le lait maternel trop vite
Introduire des aliments solides dans les repas de votre tout-petit ne signifie pas diminuer de façon drastique l'apport du lait ou, chose courante, abandonner le lait maternel de suite pour le lait commercial . Une étape qui, d'après les pédiatres, se fait en général beaucoup trop tôt, vers 7 mois et demi en moyenne. Les laits de suite et de croissance ont de vrais atouts : ils contiennent des protéines, du lactose, des acides gras essentiels, des vitamines, du fer.
Au moment de la diversification alimentaire, la ration quotidienne de lait de suite doit être d'au moins 500 à 600 ml jusqu'à l'âge de 1 an sous peine de diminuer la ration énergétique du bébé et de l'exposer à un manque de calcium. Autant de raisons qui expliquent que les spécialistes recommandent les laits de croissance jusqu'à l'âge de 3 ans.
-Ne pas donner trop de protéines animales
Elles sont réputées pour être les « bâtisseuses » d'organisme et donner de la force. Résultat, les mamans ont tendance à augmenter les rations de leur tout-petit... Or, des quantités trop importantes de viande, de poisson ou d'oeuf apportent trop de protéines. C'est un facteur de déséquilibre qui pourrait favoriser ultérieurement des problèmes de poids.
La viande, l'oeuf ou le poisson doivent rester des compléments (pas plus de 10 grammes par jour à 8 mois) et non devenir l'essentiel de son repas. Un demi-litre quotidien de lait de suite assure la quasi-totalité des besoins en protéines de votre enfant.
-Eviter de proposer trop de sucre
Tous les enfants ont une attirance innée pour la saveur sucrée. Pendant leur première année, mieux vaut les habituer aux aliments qui n'en contiennent pas ou peu (fruits exceptés). En effet, l'excès de sucre prédispose aux caries et à la prise de poids.
-Evitez les jus de fruits et les laitages aromatisés-sucrés du commerce. Si vous donnez à votre tout-petit une demi-banane écrasée, n'ajoutez pas de sucre !
Sucrez très peu les compotes maison
- Commencer par les farines de céréales
Pour les bébés qui ont un gros appétit, les farines de céréales représentent un petit supplément énergétique préférable à une augmentation du volume de lait pouvant occasionner des reflux. A partir de 6 mois, vous pouvez utiliser les farines sans gluten (une protéine susceptible d'être mal tolérée) à base de riz ou de maïs. Pour éviter tout risque d'allergie, les farines avec gluten - blé, orge, avoine - ne seront introduites qu'après l'âge de 1 an. Les céréales infantiles constituent un petit déjeuner complet et équilibré. C'est idéal pour habituer le tout-petit à faire un vrai repas le matin.
-Continuer avec les fruits et les légumes
Les fruits et les légumes sont riches en eau et représentent une source importante de vitamines, minéraux, oligo-éléments, glucides et fibres. Grâce à leur diversité de goûts, de couleurs et de formes, ils participent à une bonne éducation nutritionnelle.
Dès 6 mois, votre bébé appréciera des légumes doux au goût, bien cuits et peu filandreux : carottes, courgettes, épinards, aubergines... Optez pour des légumes frais et nature. Faites évoluer la texture au fil du temps : légumes mixés à 6 mois, moulinés avec quelques grumeaux à 7 mois, écrasés à la fourchette à 12 mois . Les crudités n'ont pas leur place avant 1 an car elles irritent le colon.
Les fruits possèdent les mêmes qualités que les légumes. Commencez par les compotes. Deux ou trois mois après, vous pourrez lui proposer des fruits crus, bien mûrs (pomme, poire, banane,...). Ne forcez pas sur les jus de fruits, ils donnent au tout-petit le goût du sucré. Evitez le jus d'orange pressée avant l'âge de 1 an, il est parfois mal toléré et peut entraîner des ballonnements. Oubliez les fruits exotiques (kiwi, mangues...) qui sont potentiellement allergisants.
-Puis la viande, le poisson et les oeufs
La viande, le poisson et les oeufs sont riches en protéine, qui joue un rôle fondamental dans la croissance de votre bébé. Vous pouvez commencer à les intégrer à son menu vers 7 mois mais, si votre enfant est allergique, attendez l'âge de 1 an.
Préférez les viandes peu grasses - comme le boeuf, l'agneau, le poulet ou la dinde -, que vous servirez rôties ou grillées. Rouges ou blanches, toutes les viandes ont la même valeur nutritive pour votre bébé. Seule charcuterie autorisée : le jambon blanc dégraissé.
Les poissons (carpe, chinchard) sont faciles à préparer et peu chers..Préparez- à la vapeur.
Pour les oeufs, commencez par un jaune bien cuit. L'œuf entier ne sera proposé qu'à partir de 9-10 mois pour éviter une allergie aux albumines du blanc.
A partir de 7 mois : ne pas oublier
- Les matières grasses
Ajoutez aux légumes un peu de beurre, riche en vitamine A - précieuse pour la vue -, ou un filet d'huile végétale pour les acides gras essentiels qui sont nécessaires à l'élaboration du système nerveux.
- Les laitages (Les yaourts surtout)
Ils sont une bonne source de calcium... mais aussi de protéines et ne doivent donc pas se substituer systématiquement au lait infantile. On trouve aux rayons frais des supermarchés des laitages de croissance fabriqués avec du lait de suite. Faites goûter à votre enfant un peu de fromage s'il l'accepte.
- les pâtes alimentaires fines
Pensez au vermicelle et attendez l'âge de 1 an pour le riz afin d'éviter tout risque de fausse route.
Il ne faut pas répondre systématiquement aux pleurs de votre bébé par un biberon. Il n’a pas forcément faim ! Mais pas toujours facile de décrypter ses pleurs. C’est la difficulté éprouvée par la plupart des parents, qui lui offrent ce que l’on peut appeler un « réconfort alimentaire ». Avant de vous dire qu’il a faim, demandez-vous s’il a soif, s’il a besoin de vos bras ou, tout simplement, envie de sucer par plaisir.
Ne le forcez pas s’il refuse un nouvel aliment. Il risquerait de se braquer davantage, voire de développer une réelle aversion alimentaire. Et ne tentez pas de le séduire avec une phrase du genre : « Allez, fais-moi plaisir, mange ! » Une maman qui prépare des petits plats avec amour, c’est bien, mais une mère qui force son petit à manger lui fait violence ! En revanche, rien ne vous empêche de lui reproposer, plus tard, le même aliment et, pourquoi pas, sous une autre forme (purée, soupe…). Il finira par y goûter.
Il est préférable de passer le relais au papa quand ça coince. Parce que celui-ci va s’y prendre d’une autre façon pour lui donner à manger, avec plus de distance et moins d’affect. Face à un bébé qui refuse de manger (souvent pour s’opposer à sa maman), le père parvient parfois à casser un rapport mère-enfant trop fusionnel.
Voilà donc quelques conseils qui lui permettront au bébé de prendre son envol sensoriel avec joie et gourmandise et de débuter la diversification alimentaire sereinement.
Merci de toujours me lire !!
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